Chaque année les cours de certaines matières premières connaissent des hausses importantes. en 2014, nous l’avons vu sur le café, le riz et le quinoa. À cet égard, 2015 a été une année particulièrement difficile. En plus des problèmes rencontrés sur l’agriculture en général (hausse mondiale de consommation, aléas climatiques), l’agriculture bio doit faire face aux maladies et aux prédateurs auxquels elle est plus sensible que l’agriculture conventionnelle.
Aussi en 2015, les produits suivants subiront une forte hausse tarifaire et risquent de manquer en cours d’année :
Les fruits secs : Le cas de l’abricot sec est le plus préoccupant. En Turquie, premier producteur mondial, les fortes gelées dans les mois de floraison ont réduit les récoltes à 10% du volume attendu ! Les figues et surtout la noisette subissent également de fortes hausses tarifaires pour les mêmes raisons. L’amande augmente aussi, suite à la hausse de la demande américaine qui déstabilise les cours.
Les céréales : La production d’épeautre et de blé dur est structurellement insuffisante. Le prix du couscous, des pâtes et du boulgour vont donc augmenter. Cela sera plus sensible sur l’épeautre dont la demande a fortement progressé. Des ruptures sont à craindre en cours d’année. Il est probable que le prix du riz augmente encore, tiré vers le haut par la demande mondiale.
Autres matières premières : La mauvaise récolte d’olives en Italie, en France et en Espagne a eu un impact sur le prix de l’huile d’olive. Certaines de nos huiles d’olives françaises ne seront pas disponibles. Les approvisionnements seront également compliqués sur les produits à base de châtaignes. Les châtaigneraies européennes ont en effet été victimes du cynips, un parasite ravageur qui empêche le développement du fruit.
Nous mettons tout en œuvre pour limiter les hausses et les ruptures et vous remercions pour votre compréhension.
